Location et vente

Nos modalités de vente, de location, de location-vente

Nous mettons à disposition nos instruments en location événementielle ou régulière (tarifs indiqués sur les pages “instruments”) à partir de 40€ par mois. L’accord et le transport de l’instrument sont inclus dans cette prestation (à l’exception des frais de déplacement pour l’entretien).

La plupart des instruments sont ouverts à la location-vente ; les loyers cumulés peuvent également servir à l’achat d’un autre piano disponible à l’atelier et différent de celui loué.

Nous attachons une importance particulière à mettre dans vos mains, et surtout dans celles des jeunes pianistes, des pianos d’une bonne qualité, à même de fournir le goût et l’inspiration de jouer. C’est pourquoi nous ne vendons ni ne louons d’instruments d’entrée de gamme passés (factures Est-Allemandes ou assimilées) ou actuels (essentiellement asiatiques) pourtant très répandus sur le marché de l’occasion. Pour les mêmes raisons, nous ne louons évidemment pas de pianos numériques.

Le parc locatif étant souvent en évolution, n’hésitez pas à nous contacter pour avoir les informations les plus à jour sur les modèles disponibles.

Quel piano pour apprendre ?

Notre objectif premier étant la mise en valeur des factures françaises d’antan, la plupart des instruments que nous proposons correspondent donc à des critères esthétiques qui sont souvent différents de l’offre contemporaine de pianos neufs, tels qu’on les trouvera en magasin. Ainsi, beaucoup d’instruments sont plaqués de bois verni ou ciré, et nous disposons de peu de pianos “laqués noir”.

Les pianos dits “anciens” ne présentent aucun désavantage à l’apprentissage par rapport aux pianos “neufs”. Le toucher “lourd” assimilé aux instruments actuels est en réalité peu courant, et provient probablement du fait que la plupart des pianos sont aujourd’hui mal réglés. Les exercices techniques du type “Hanon” ou “Déliateur” ont été conçus sur des instruments dont les touches étaient plus petites et les mécaniques considérablement plus légères que celles d’aujourd’hui. L’expérience a montré, par ailleurs, que bon nombre de productions courantes entre la fin des années 1960 et les années 1990 montraient un état d’usure mécanique et esthétique bien plus avancé au bout de quelques décennies, que les modèles que nous restaurons usuellement au bout d’un siècle “en l’état”. Considérant l’évolution de l’habitat et des performances thermiques par rapport au début du siècle dernier, il serait déraisonnable de penser que les pianos anciens que nous présentons seraient plus fragiles que leurs homologues actuels. Le système de la mécanique à lames des pianos droits a peu évolué ; le cadre en fonte est complètement généralisé à l’aube de la Première Guerre Mondiale, et le recouvrement du sommier s’est imposé chez toutes les grandes marques vers 1930. De là, le piano droit est anatomiquement similaire, à quelques innovations près. Mais un grand fabricant asiatique, qui sortait 200 000 unités par ans au milieu des années 2000, ne porte pas plus d’attention à l’écoulement de la quantité, qu’un Kriegelstein, qui n’en a jamais sorti plus de 400 par an, et dont les instruments étaient signés à la main jusqu’au dernier d’entre eux ?

Que reste-t-il pour le piano contemporain ? Quelques critères indéniables : une brillance et une puissance sonore beaucoup plus grande (qui constitue certes souvent un défaut pour un piano droit dans une simple maison), l’exclusivité de la finition de laque plastique noire ou blanche, et le rapport entre la valeur d’achat et de revente, qui sont plus élevées que pour les instruments anciens. Pour le reste, rien de ce qu’un Erard ou un Gaveau ne pouvait offrir : sans compter ce qu’ils offraient de plus, et qui a disparu de notre champ des possibles aujourd’hui.