Pianoforte (fin XVIIIe-1830)

Carré Léonard Systermans (1792)

L’un des plus anciens instruments référencés de Systermans (seul un piano de 1790 circule encore). Il n’est pas numéroté, mais possède une longue référence unique sur la table d’harmonie à un ami du facteur, Daniel Stehlin, suisse genevois qui se revendique “inventeur du jeu céleste en 1786”. L’origine de l’instrument nous est malheureusement inconnue. Ce piano est référencé dans la base Clinkscale sous le numéro CEP 9047.

• État : En cours de restauration
• Prix de vente : Fermé à la vente
• Location : 600 €

Carré Guillaume Zimmerman L’Aîné (1799)

A l’exception du cordage encore bicorde, ce piano possède toutes les qualités des pianos carrés de haute facture de l’époque. Ses 4 pédales indiquent qu’il était prévu pour un jeu plus approfondi voire public. L’instrument a été partiellement modifié par le passé, en étant notamment pourvu d’une grande fausse table similaire aux pianos carrés tardifs des années 1840, et d’un piètement en X, avec une lyre romantique. Il s’agit de l’un des tous derniers instruments connus de ce facteur, qui appartenait à la première génération de facteurs parisiens. Ses qualités le prédestinent à devenir un piano de location de concert.

• État : Prévu à la restauration
• Prix de vente :
• Location : 500 €

Carré Freudenthaler (1810)

Piano carré à double pilote, bicorde, et quatre pédales (forte/luth/basson/céleste). Le pédalier a du être reconstitué, ainsi que le jeu de céleste. Un très bon instrument, bien conservé.

• État : Vendu

Carré Léonard Systermans fils (1833)

Un piano à double pilote en 1833 ! L’un des tout derniers ? En tout cas, même la base Clinkscale n’en connait pas. Fabriqué en réalité par les frères Systermans (fils du fondateur, Jean-Léonard), il correspond à tous les usages des facteurs connus jusqu’en 1820 environ. A l’époque, les pianos carrés sont quasiment tous passés sur un chevillage à gauche et des mécaniques anglaises.

• État : Prévu à la restauration
• Prix de vente :
• Location : 500 €